(…) Ce qui compte, c’est la douceur. Le vin rouge, les parties de belote
sur une table qui porte encore la trace des larmes et de couteaux tordus
Prenez ce que vous voulez: les petits livres dans l’armoire, la monnaie du pain et les clés de la maison.
Prenez tout. Ça ne fait rien.
Ce qui compte réellement quand on a perdu
Ce qu’on pensait ne jamais perdre,
C’est la douceur. (…)
Cécile Coulon
Texte extrait du recueil : Je suis faite de longs silences et de longs trajets